Biographie: L'homme en colère du cinéma Français... Il collabore à un certain nombre de revues spécialisées (Cinéma, Midi Minuit Fantastique, ainsi qu'à l'hebdomadaire Les Lettres françaises, et travaille avec Jean-Pierre Coursodon et Bertrand Tavernier à la première édition (1960) de « Vingt Ans de Cinéma Américain ».
Dans les années 1970, il incarne un cinéma de gauche, s'inspirant souvent d'évènements réels : la police (Un condé), l'affaire Ben Barka (L'Attentat), le racisme (Dupont Lajoie), l'intrusion de la politique dans le judicaire (Le Juge Fayard dit Le Shériff), ce film fait plusieurs fois référence au S.A.C. (Servive d'Action Civique, le vigilantism à la Française) ... Il est également le premier à aborder la guerre d'Algérie, (R.A.S.). Il adapte par ailleurs plusieurs auteurs reconnus : Michel Déon et son taxi mauve, Marie Cardinal avec La Clé sur la porte, Jean-Patrick Manchette avec Folle à tuer, Philippe Djian et Bleu comme l'enfer. Il se plait aussi à confronter le grand banditisme américain aux rednecks 100% Français dans Canicule.
À partir du milieu des années 1980, il se consacre quasiment exclusivement à la télévision (son dernier long métrage de cinéma en date est La Tribu en 1990), avec des réalisations historiques : L'Affaire Seznec, L'Affaire Dreyfus, Le pantalon (affaire Lucien Bersot, fusillé pour l'exemple), Jean Moulin, L'Affaire Salengro.
Ayant enquêté sur les massacres de membres de l'Ordre du Temple solaire pour son film Les Mystères sanglants de l'OTS, il a été entendu comme témoin de la défense lors du procès du chef d'orchestre franco-suisse Michel Tabachnik.
Yves Boisset, et est le spécialiste Français du "film coup-de-point", on ressort rarement indème de ces films. Les héros non plus dailleurs (ce qui renforce souvent la lucidité de ses propos)... Totalement irrévérencieux envers les institutions Française, Boisset est trés influencé par les "Poliziottesco" (le néo-polar Italien dans les années 70, films souvent ultra violents en réponse au climat des "années de plombs"), ainsi que par le cinéma américain, à la différence pret, que chez lui, les héros sont souvent des prolos issus des mouvements anarchistes d'extreme gauche. Alors qu'aux états unis il est trés mal vue d'etre communiste (mouhahaha), à cause de quoi nous avons eu droit à un véritable panel d'acteurs plus Reaganien les un que les autres !
Filmographie
Assistant réalisateur: * 1964 : L'Arme à gauche, de Claude Sautet * 1966 : Paris brûle-t-il ?, de René Clément * 1966 : Coplan ouvre le feu à Mexico, de Riccardo Freda
Réalisateur: * 1966 : Rouletabille (épisode Le parfum de la dame en noir) (série TV) * 1968 : Coplan sauve sa peau * 1970 : Cran d'arrêt (page2) * 1970 : Un condé (page1) * 1971 : Le Saut de l'ange (page1 & 2) * 1972 : L'Attentat (page 2) * 1973 : R.A.S. * 1975 : Folle à tuer * 1975 : Dupont Lajoie (page1) * 1977 : Un taxi mauve * 1977 : Le Juge Fayard dit Le Shériff (page1) * 1978 : La Clé sur la porte * 1979 : Histoires insolites (épisode La stratégie du serpent) (TV) * 1980 : La Femme flic * 1981 : Allons z'enfants * 1982 : Espion, lève-toi * 1983 : Le Prix du danger (page2) * 1984 : Canicule * 1986 : Bleu comme l'enfer * 1987 : La Fée carabine (TV) * 1988 : Médecins des hommes (série TV) * 1988 : La Travestie * 1989 : Le Suspect (TV) * 1989 : Radio Corbeau * 1990 : Frontière du crime (Double Identity) (TV) * 1991 : Les Carnassiers (TV) * 1991 : La Tribu * 1993 : Morlock (TV) * 1993 : L'Affaire Seznec (TV) * 1993 : Chute libre (TV) * 1995 : L'Affaire Dreyfus (TV) * 1996 : Morlock: Le tunnel (TV) * 1996 : Les Amants de rivière rouge (feuilleton TV) * 1997 : La Fine équipe (TV) * 1997 : Une leçon particulière (TV) * 1997 : Le Pantalon (TV) * 1999 : Sam (TV) * 2001 : Les Redoutables (épisode Poisson d'avril) (série TV) * 2001 : Dormir avec le diable (TV) * 2001 : Cazas (TV) * 2002 : Jean Moulin (TV) * 2005 : Ils veulent cloner le Christ (TV) * 2006 : Les Mystères sanglants de l'OTS (TV) * 2007 : La Bataille d'Alger (TV) * 2009 : L'Affaire Salengro (TV) * 2009 : 12 balles dans la peau pour Pierre Laval (TV)
Vidéos sur Yves Boisset (entretiens, télés et plus): Fan page regroupant pas mal de vidéos: https://www.facebook.com/pages/Yves-Boisset/58811503853 Exellente interview au sujet du film "Coplan Sauve Sa Peau": http://vids.myspace.com/index.cfm?fuseaction=vids.individual&videoid=20652803
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tosmash Habitué
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Sujet: Re: Yves Boisset Ven 20 Aoû à 14:48
faut que j'essaye d'en chopper de ça
Invité Invité
Sujet: Re: Yves Boisset Ven 20 Aoû à 14:51
Aujourd'hui:
Un Condé (1970) , d'après l'ouvrage de Pierre Vial Lesou, La mort d'un condé.
Réalisé en 1970 (un an avant l'inspecteur Harry), un Condé narre la croisade impitoyable de l'inspecteur Favenin (Michel Bouquet), un policier aux méthodes vichystes, sur les malfrats responsables de la mort de son partenaire... Ce postulat simple, mais efficace, a été couché sur le papier par Pierre Lesou, une figure notoire du banditisme Parisien des années 60, qui, de son propre aveu, vouait une haine tenace à son père qui était un agent des forces de l'ordre (l'auteur à d'ailleurs quitté le pays au début des années 70 pour avoir tué un policier lors d'une rixe).
Cette animosité toujours palpable à la vision du film, prend une dimension particulière dans la France de cette période, encore marquée par mai 68 et son slogan phare: CRS = SS . Outré par l'oeuvre de Boisset, le ministre de l'intérieur Raymond Marcellin (surnommé "Raymond le facho" et "Raymond la matraque" par Cohn-Bendit et ses pairs) interdit l'exploitation du Condé sous prétexte que le film présente une image dégradante de la police. L'homme politique est particulièrement irrité par la scène ou Michel Bouquet passe à tabac Rufus sous les yeux de son petit garçon qui, après son supplice, met en garde sa progéniture en disant: "Tu vois mon fils ? C'est ça un condé !"
En dehors de son substrat irrévérencieux, Un Condé est un film toujours aussi efficace malgré son esthétisme suranné. Son efficacité est due en grande partie au jeu convaincant de Michel Bouquet qui, sous ses airs de barbon respectable, est en réalité un fossoyeur assermenté par la place Beauvau, qui n'hésite pas à matraquer, torturer et abattre quiconque se met en travers de son chemin.
Extrait de "Tolenrance Zéro, la justice expéditive au cinéma" de Fathi Beddiar.
Stelvio (ClubDesMontsres.fr) a écrit:
Un CONDÉ aka L'UOMO VENUTO DA CHICAGO aka THE COP aka BLOOD ON MY HANDS - Yves Boisset d'après un roman de Pierre Vial-Lesou, "La Mort d'un Condé", aux éditions Fleuve Noir, avec Michel Bouquet, Gianni Garko, Françoise Fabian, Adolfo Celi, Michel Constantin, Bernard Fresson, Henri Garcin, Rufus, Théo Sarapo, Pierre Massimi, 1970, France/Italie, 1h34
Alors qu'il enquête sur une affaire de drogue, l'inspecteur Barnero est abattu par des truands. Son collègue l'inspecteur Favenin est chargé d'élucider le crime. Il est prêt à tout pour retrouver les coupables, y compris à outrepasser la loi...
Interdit à l'époque de sa sortie par les autorités, longtemps introuvable en VHS et invisible à la télévision, ce deuxième film d'Yves Boisset refait ces jours-ci surface à la faveur d'une réédition en DVD, grâce aux bons soins du "Progrès", quotidien local lyonnais. A l'époque de l'immédiat après mai 68, ce film offrait de la police une image si négative et pessimiste qu'il s'attira les foudres de la censure gaulliste. Déjà désabusé quant à ses fonctions, Favenin (Michel Bouquet, saisissant) bascule dans la rage incontrôlée lorsque son collègue idéaliste, Barnero (Bernard Fresson, tout en bonhomie) est abattu sous ses yeux.
Reprenant le schéma classique du revenge-movie, Boisset fait scandale car c'est le flic, censé incarner le respect de la loi et le bon exemple, qui surenchérit dans la vengeance. Escamotage de preuves, tabassages, fabrication de faux témoignages : tout est bon pour remettre la main sur l'assassin d'un collègue. Violent, poisseux et d'un réalisme implacable, ce polar rondement mené avait de quoi choquer à l'époque. Et il ne manqua pas sa cible, à tel point que la critique le descendit en flammes, des journalistes de gauche allant jusqu'à accuser Boisset de racolage, alors qu'en réalité il n'inventait rien...
Visuellement, cette coproduction franco-italienne n'est pas sans évoquer les meilleurs brûlots de Fernando Di Leo (LE BOSS) ou d'Umberto Lenzi (LA RANCON DE LA PEUR) : même galerie de "trognes", même montage hyper-serré, même pessimisme... Une parenté encore renforcée par la présence à l'interprétation de quelques excellents interprètes de films de genre italiens, tels Adolfo Celi en hiérarque de la police, et surtout le comédien yougoslave Gianni Garko (John Garko sur l'affiche d'époque !), qui livre une jolie composition. Dans son rôle de bandit de devoir, en lutte contre le "Mandarin", gros bonnet à la tête du potentat local, il est presque le personnage le plus humain du film. Ce qui en dit assez long sur la tonalité, très sombre, de l'œuvre. Un grand Boisset !
Répliques cultes :
"La police d'ici a des habitudes, elle interroge les victimes, pas les coupables."
"La police c'est un métier sale, que l'on ne peut faire que salement."
"Un corps qui fonctionne bien n'est pas un corps qui ne produit pas de déchets. C'est un corps qui les élimine convenablement."
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NoiseButcher Habitué
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Sujet: Re: Yves Boisset Dim 22 Aoû à 16:02
La même va falloir que j'me choppe quelques films dans le tas
Invité Invité
Sujet: Re: Yves Boisset Dim 22 Aoû à 18:57
Yep tu verras c'est du tout bon, je posterai régulierement qq chose sur un de ses films
NoiseButcher Habitué
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Nombre de messages : 89 Date d'inscription : 17/03/2010
Sujet: Re: Yves Boisset Mar 24 Aoû à 13:09
J'ai aussi matté dupont lajoie.
Je dirais pas que c'est un chef d'oeuvre car le début est plutot longuet, mais c'est quand meme bien malsain par la suite. Je trouve aussi que la toute dernière scène ruine un peu la fin, dommage...
Faut que je matte un condé cela dit...
vincent Administrateur
Nombre de messages : 2048 Age : 42 Localisation : doulce France, pays du bien-manger Date d'inscription : 24/03/2005
Sujet: Re: Yves Boisset Mar 24 Aoû à 15:30
Passionnant ton article !!! Ca donne vraiment envie de s'en mater Un sacré gibier que tu as dégotté sur ce coup la bien vu l'aveugle
Invité Invité
Sujet: Re: Yves Boisset Ven 27 Aoû à 2:09
@ Grinding Rébélion: Cool que tu ai apprécié ! Perso je trouve le rythme nikel, oui c'est un peut lent, mais Boisset pose le décore de façon tellement malsaine que l'adrénaline monte et ça passe nikel. Pour la scène final je la trouve vraiment interressante car c'est un des seuls films ou Boisset fait justice lui meme (par l'intermédiaire de l'acteur), habituellement c'est plus objectif que ça. Bon j'ai vraiment rien contre, j'me dis juste que pour lui le racisme doit etre vraiment intolérable, à tel point que j'en vient aussi à me dire qu'il à réalisé la bande annonce du film (qui n'a strictement rien à voir avec le film, elle annonce plutot le film comiquo-merdique comme la france en a tant chiée) afin d'attirer un max de beaufs dans un cinoche et leur planter un couteau dans le dos... J'aime ce bonhomme haha !
@ Vincent: merci, choppes les liens que j'ai posté dans le topic cinoche, tu vas délirer héhéhé.
Sinon, voila ce que mr Beddhiar nous dis sur Dupont-Lajoie:
... Avec Dupont-Lajoie, Boisset change radicalement son fusil d'épaule, pour nous montrer la dimension réellement sordide du vigilantism. Interpreté par Jean Carmet (qui trouve la le rôle de sa vie).... ... De tous les films français de ces quarante dernières années, aucun ne peut se venter d'etre aller aussi loin dans l'abomination, d'un point de vue graphique et thématique, que dupont lajoie. Adepte de la surenchère, Boisset dresse un portrait tellement acerbe de la société Française durant l'air Giscard qu'il devient impossible de voir Dupont Lajoie autrement que sous l'angle du film d'horeur. Dailleurs certaine initiatives insidieuses du gouvernement français de cette époque y sont représentées par le biais d'éléments allégoriques, comme le durcissement des lois sur l'immigration avant le regroupement familial (qui ici, est montré par l'isolement social des ouvriers maghrébins) et l'ingérence démagogique des politiques dans les affaires criminelles pour conserver "le monopole du coeur" (l'attitude du politicien incarné par Jean Pierre Marielle est semblable à celle de Giscard lors de l'affaire du "pull over rouge"). Mais c'est surtout l'explosion d'une france adepte de l'intolérance, de la ségrégation raciale et économique, de l'arrivisme vergogneux et, en particulier, la peine de mort qui nous met le coeur au bord des lèvres; le lynchage arbitraire des ouvriers étant le catalyseur de ces éléments la. A l'instar d'une de ses scènes clés, dupont lajoie ressemble à un accident de la route: sanglant et atroce, mais que l'on ne peut s'empêcher de regarder.
( l'affaire du pull over rouge relate la condanation à mort de Christian Ranucci pour l'assassinat d'une fillette sur la base d'éléments tellement chancelants qu'ils ne pourraient en aucun cas faire figure de preuves tangibles dans un cadre judiciaire appliqué. Giscard accru sa côte de popularité à travers ses propos rustres adressés à Ranucci avant meme qu'il ne soit reconnu coupable du forfait). Voir le fim "Le Pull Over Rouge" de Michel Drach (1979): http://www.megaupload.com/?d=EK5W4V90
Ca vous fou pas la trique ça ??
Mathieu Lemée (ClubDesMonstres.fr) a écrit:
DUPONT LAJOIE aka Rape of Innocence aka The Common Man - Yves Boisset avec Jean Carmet, Pierre Tornade, Michel Peyrelon, Jean Bouise, Ginette Garcin, Isabelle Huppert, Robert Castel, Pino Caruso, Pascale Roberts, Jean-Pierre Marielle, Victor Lanoux, Odile Poisson, Jacques Villeret, Jacques Chailleux, 1974, France, 103m
Yves Boisset continue de se préoccuper de sujets sociaux très forts et très chauds afin de frapper de façon percutante là où ça fait mal. Ce nouveau film trace un portrait amer des français moyens dont la bêtise humaine s'accorde avec le racisme, la xénophobie et l'intolérance. Le thème est illustré de manière assez chargée, voire souligné à coups de gros marqueurs rouges mais l'impact de l'ensemble n'est pas atténué pour autant. La mise en scène passe brutalement de la chronique des moeurs avec une certaine ironie au suspense brutal teinté de tragédie et d'amertume. L'exposé n'y va donc pas de main morte dans la dénonciation des préjugés idiots créateurs de manifestations violentes de racisme imbécile chez les Français blanc de couleur, allant même jusqu'à compromettre la police et la justice dans cette histoire, mais le jeu de caméra et du montage donne beaucoup de mortier au long-métrage afin de bien cimenter les fondations de l'intrigue. Ainsi, l'efficacité dramatique du film est indéniable bien que l'on passe parfois par des moyens pas toujours subtils et même un peu complaisants. La rareté du sujet abordé par le film le rend néanmoins mémorable, d'autant plus que tous les acteurs, Jean Carmet en tête, font preuve d'une grande conviction dans l'interprétation de Français de classe moyenne. Mathieu Lemée
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vincent Administrateur
Nombre de messages : 2048 Age : 42 Localisation : doulce France, pays du bien-manger Date d'inscription : 24/03/2005
Sujet: Re: Yves Boisset Jeu 2 Sep à 22:21
zbn a écrit:
@ Grinding Rébélion: Cool que tu ai apprécié ! Perso je trouve le rythme nikel, oui c'est un peut lent, mais Boisset pose le décore de façon tellement malsaine que l'adrénaline monte et ça passe nikel. Pour la scène final je la trouve vraiment interressante car c'est un des seuls films ou Boisset fait justice lui meme (par l'intermédiaire de l'acteur), habituellement c'est plus objectif que ça. Bon j'ai vraiment rien contre, j'me dis juste que pour lui le racisme doit etre vraiment intolérable, à tel point que j'en vient aussi à me dire qu'il à réalisé la bande annonce du film (qui n'a strictement rien à voir avec le film, elle annonce plutot le film comiquo-merdique comme la france en a tant chiée) afin d'attirer un max de beaufs dans un cinoche et leur planter un couteau dans le dos...
Je me suis rematé DUPONT LAJOIE ya qq jours J'ai ensuite vu la bande annonce.. et je suis ok avec ton analyse niko sur l'effet coup de poing du film , accentué par le fait que la bande annonce laisse présager une comédie légère La ou on n'est plus tout a fait sur la même longueur d'onde, c'est que moué je les aime bien ces films comiquo-merdique que la france nous a tant chié héhé
l'extrait que tu cites ci dessus ca vient d'un bouquin peux tu me filer les références stp ça a l'air top
j'ai toujours pas chopé d'autres YVES BOISSET faut que je me mette au boulot J'ai bien fouiné a la Trocante et autres Gilbert mais rien en occasion... le DL je dis pas non mais j'ai les foies que mon ordi tilte LOL
vincent Administrateur
Nombre de messages : 2048 Age : 42 Localisation : doulce France, pays du bien-manger Date d'inscription : 24/03/2005
Sujet: Re: Yves Boisset Jeu 2 Sep à 22:24
vincent a écrit:
l'extrait que tu cites ci dessus ca vient d'un bouquin peux tu me filer les références stp ça a l'air top
autant pour moi j'ai trouvé la réponse dans ton premier message
EDIT : pour l'anecdote.. dans DUPONT LAJOIE les scènes tournées dans le bar : l'un des trois raides au comptoir n'est autre que JACQUES PREBOIST, le frère de PAUL. J'avais pas fait gaffe la première fois . Ce mec est un habitué des roles de figuration, il fait souvent des apparitions dans des films ou joue son frangin d'ailleurs
Invité Invité
Sujet: Re: Yves Boisset Ven 3 Sep à 21:22
vincent a écrit:
Je me suis rematé DUPONT LAJOIE ya qq jours J'ai ensuite vu la bande annonce.. et je suis ok avec ton analyse niko sur l'effet coup de poing du film , accentué par le fait que la bande annonce laisse présager une comédie légère La ou on n'est plus tout a fait sur la même longueur d'onde, c'est que moué je les aime bien ces films comiquo-merdique que la france nous a tant chié héhé
l'extrait que tu cites ci dessus ca vient d'un bouquin peux tu me filer les références stp ça a l'air top
j'ai toujours pas chopé d'autres YVES BOISSET faut que je me mette au boulot J'ai bien fouiné a la Trocante et autres Gilbert mais rien en occasion... le DL je dis pas non mais j'ai les foies que mon ordi tilte LOL
Hahaha wé ça je sais bien que tu kiffes à fond le film 'Le Braconnier De Dieu" et que t'as detesté le livre
Le livre de Beddhiar est un peut cher, mais il est bien foutu, le mec nous raconte l'histoire du vigilantism, donc y'a une bonne partie du bouquin dédiée aux états unis, il aborde le far west jusqu'au FBI en passant par la police de los angeles (LAPD), j'ai trouvé ça trés intéréssant, de plus j'ai trouvé environ une vintaine de film dont il parle, et je n'ai pas été déçu une seule foie ( meme avec steven cigale haha). Dans la meme collection je te conseil fortement celui sur la Blaxploitation...
Pour Jacques Préboist, j'allucine, j'étais presuadé que c'était Paul à l'écran, je savait pas qu'il avait un frère. Ils se ressemble vraiment beaucoup dedieu ! En tout cas dans Dupont Lajoie y'a une superbe brochette d'acteur, et ça me fait vraiment plaisir de tous les voir collaborer à un film aussi engagé.
Invité Invité
Sujet: Re: Yves Boisset Ven 3 Sep à 21:31
Le Saut De L'ange:
La quête du vigilantism est également au centre du saut de l'ange (1971) qui, sous son accoutrement de brûlot politique, est un comic book film ayant préfiguré les multiples adaptations du Punisher, dans lequel un ancien mercenaire corse (Jean Yanne) met Marseille à feu et à sang lorsque sa femme est abattue par un groupuscule extremiste.
Sacré Mr Boisset, toujours un train d'avance...
Orloff (ClubDesMontsres.fr) a écrit:
Le SAUT DE L'ANGE aka Angel's Leap aka Cobra aka Codename Cobra aka Da Parte Degli Amici : Firmato Mafia ! aka Operation : Cobra - Yves Boisset, 1971, France/Italie, 1h29.
Marseille, pendant une campagne électorale plutôt houleuse. Les deux partis dominants sont loin d'être en amour et l'un d'eux envoie un hitman américain s'occuper des deux Orsini, ses ennemis déjà en place au pouvoir. Le deuxième gus est même abattu alors qu'il assiste aux funérailles de son frérot, et s'étale face première dans la tombe de ce dernier ! Les politiciens tueurs apprennent que les deux viandes froides ont un frère bien vivant, retiré à Bangkok, qui héritera de tout. Ils envoient donc leur assassin amerloque là-bas, mais celui-ci rate son coup car le survivant Orsini, un nommé Louis - Jean Yanne, que l'on est plutôt habitué à voir dans des comédies - est un violent ex-mercenaire qui ne se laisse pas marcher sur les pieds. Contrarié que l'on soit venu l'emmerder jusque dans sa cambrousse reculée, il fait ses bagages et prend l'avion pour Marseille, bien décidé à mettre un peu d'ordre dans la scène politique locale.
Maître sous-estimé du thriller français, fortement influencé par la rythmique italienne, Yves Boisset ne déçoit jamais. Réunissant dans cette co-production des acteurs français et italiens, il réalise un film qui roule au quart de tour tout en exécutant quelques morceaux de bravoure visuels qui ont probablement influencé le style ultra violent de Lenzi & Di Leo. L'aspect politique du film est ici dénué de toute lourdeur; on s'en tient à l'essentiel, c'est-à-dire l'action, et celle-ci est incessante.
Jean Yanne est surprenant de retenue dans le rôle principal, alternant entre bons mots pince-sans-rire et un monolithisme imperméable. La jolie Senta Berger y est aussi, trop brièvement peut-être, dans le rôle de la veuve pas si éplorée que ça qui compte bien profiter de son héritage... Elle a du mal avec ses hommes, Senta, elle qui était concubine d'un Luc Merenda amnésique dans LA TRANCHEUSE INFERNALE de Duccio Tessari, et la journaliste sportive amoureuse d'un Fabio Testi plutôt casse-cou dans SPEED RACER de Stelvio Massi... On croise aussi dans la distribution l'imposant Gordon Mitchell et le polyvalent Raymond Pellegrin.
On arrive donc en bout de ligne à une conclusion surprenante, et à une perplexité des plus totales devant le fait que ce merveilleux thriller n'a pas davantage d'adeptes. Avec son intelligence, son rythme, son originalité et sa position de précurseur, Yves Boisset mériterait largement la sortie de ses oeuvres complètes en DVD !
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Invité Invité
Sujet: Re: Yves Boisset Sam 4 Sep à 12:20
Le Juge Fayard dit "Le Sherriff" (1977)
Un jeune juge, énergique et intègre, enquête sur une affaire délicate : un cas de hold-up avec agression, qui impliquerait des personnages haut placés.
Dans une ville de province, le jeune juge Jean-Marie Fayard est surnommé « le shérif » en raison de son intégrité et de ses méthodes peu orthodoxes dans le monde de la magistrature. Un jour, il se voit confier une sombre affaire de hold-up avec agression. Un des malfrats impliqué a été formellement reconnu par une victime. Mais il possède un alibi à toute épreuve. Une enquête approfondie amène Fayard à soupçonner le suspect d'avoir bénéficié d'un témoignage de complaisance, et à en déduire que des personnages haut placés sont impliqués dans cette histoire. Malgré les pressions, Fayard n'en est que plus décidé à poursuivre ses investigations...
Autour du film: * Le film fut tourné à Saint-Étienne. * Le nom d'une organisation politique nommée le SAC (Service d'Action Civique, genre de police parallèle) était cité dans le film et a été jugé diffamatoire, ainsi que le nom d'un député nommé Chalamond dont la consonance pouvait rappeler celle d'un ministre existant. Les répliques contenant ce nom d'homme politique fictif ont été remplacées par d'autres faisant référence à un nom sémantiquement plus neutre. le nom du SAC, suite à une décision de justice, a été remplacé par un bip. * A noter que lors de la projection de ce film sur Direct 8 le 5 février 2009, le nom du SAC apparait dès qu'il est prononcé, et ceci sans aucun bip. Une diffusion sans censure avait déjà été réalisée. * Le gang des Stéphanois dont parle le film est probablement une allusion au célèbre gang des Lyonnais * Le film passa aux Dossiers de l'écran en présence d'Alain Peyrefitte et de Jean-François Kahn. Le premier rappela que le film amalgamait des éléments appartenant à plusieurs affaires totalement distinctes (dont une mutation évoquée à Hazebrouck, par exemple). Le second fit valoir que ces affaires controversées avaient cependant bien toutes eu lieu en France au cours des deux mêmes décennies. Le débat fut courtois et de très bonne tenue de part et d'autre.
Quelques liens: Qu'est ce que le SAC: http://fr.wikipedia.org/wiki/Service_d%27action_civique Film inspiré par l'assassinat du juge François Renaud le 3 juillet 1975i: http://fr.wikipedia.org/wiki/Fran%C3%A7ois_Renaud
Encore un chef d'oeuvre de Boisset, Patrick "la fureur de vivre" Dewaere est définitivement un trés grand acteur (REP fils) ! Dans ce film figure aussi Jean-Marc Thibaut, ce qui fait regretter de ne pas le voir plus souvent dans ce genre de rôle, car il est également trés bon, et pour finir, petite dédicasse à Philippe Léotard qui est mort trop jeune (REP fils). Et spéciale dédicasse à Yves Boisset et à sa façon de battre le fer tant qu'il est chaud.
PS: (Je n'ai trouvé qu'une seule "bande annonce" (sur daily motion) concernant ce film, mais je vous déconseille de la visionner car il sagit seulement de la toute fin du film)
Mathieu Lemée (ClubDesMontsres.fr) a écrit:
Le JUGE FAYARD DIT LE "SHÉRIF" - Yves Boisset avec Patrick Dewaere, Aurore Clément, Philippe Léotard, Jacques Spiesser, Michel Auclair, Marcel Bozzuffi, Jean Bouise, Jean-Marc Bory, Daniel Ivernel, Jean-Marc Thibault, Myriam Mézières, Bernard Giraudeau, 1977, France, 112m
Ce film démontre à quel niveau de qualité s'est rendu le réalisateur Yves Boisset dans son exercice de cinéaste de combat militant, engagé et social à cette époque. Inspiré de l'affaire du juge lyonnais Renaud, tué en 1975 parce qu'il avait tenté d'établir un lien de complicité entre le gang des "Lyonnais", des politiciens d'extrême droite et le S.A.C (Service d'Action Civique), ce film dérangeant eût maille à partir avec la censure lors de sa sortie alors que toute mention du S.A.C. dans le film dût être effacée de la bande sonore. Quoiqu'il en soit, le film possède un scénario très complexe mais conduit avec habileté par un Yves Boisset au sommet de sa forme, car l'armature de l'ensemble se tient. Quelques détails caractéristiques intéressants dans la peinture des personnages leur donnent la conviction voulue et le thème de la corruption et de la lâcheté dans les milieux politiques et judiciaires est illustrée avec pertinence. La mise en scène possède un style coup-de-poing et un ton explosif en donnant une allure trépidante à l'intrigue, ce qui témoigne de la volonté de Boisset de divertir le public tout en l'instruisant et en le faisant réfléchir. Boisset se démarque donc de Costa-Gavras et d'André Cayatte dans la façon d'exploiter un sujet chaud d'actualité. La force d'impact du film est indéniable et difficile à contredire. Patrick Dewaere met beaucoup d'énergie et d'ardeur dans l'incarnation du magistrat intègre Fayard et il est bien entouré d'acteurs judicieusement choisis, à l'exception peut-être d'Aurore Clément. Un film à voir.
Dernière édition par zbn le Mer 8 Sep à 19:30, édité 3 fois
NoiseButcher Habitué
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Sujet: Re: Yves Boisset Sam 4 Sep à 12:27
Tes articles donnent envie ça m'en fait une belle liste de films à voir !
Invité Invité
Sujet: Re: Yves Boisset Sam 4 Sep à 12:41
Laches toi mec, Yves ce Boisset est le poids lourd du film-jeu Français. Il a fait comme les ricains mais avant eux et souvent en mieux hahaha
Allé, je rapatrie ce que j'avais posté sur Le Prix Du Danger histoire de compléter la filmographie de Mr Boisset.
1983: Le Prix du Danger (avec Gérard Lanvin, Michel Piccoli, Marie-France Pisier, Bruno Cremer, Jean-Claude Dreyfus ...) Dans un futur proche, un jeu télévisé, Le Prix du danger fait fureur. Les règles sont simples: un homme doit parvenir à rejoindre un endroit secret en échappant à cinq traqueurs. Si le candidat gagne, il se voit attribuer la somme de 1 million de dollars, dans le cas contraire, la mort l'attend. Le tout est filmé et retransmis en direct sur la chaîne de télévision CTV. François Jacquemard décide de participer au jeu.
Film de fou à voir d'urgence !
Mathieu Lemée (ClubDesMontsres.fr) a écrit:
Le PRIX DU DANGER - Yves Boisset avec Gérard Lanvin, Michel Piccoli, Marie-France Pisier, Bruno Cremer, Gabrielle Lazure, Andréa Ferréol, Henri-Jacques Huet, Catherine Lachens, Jean Rougerie, Jean-Claude Dreyfus, 1982, 100m
Dans les années 60, le réalisateur italien Elio Petri avait déjà adapté la nouvelle de Robert Sheckley: "La Dixième Victime". Devant néanmoins les tendances de certaines émissions de télévision, le réalisateur Yves Boisset a décidé d'adapter cette nouvelle à nouveau, considérant le thème comme toujours d'actualité, ce qui ne surprend guère étant donné le contenu de critique sociale de l'oeuvre qui ne pouvait qu'intéresser Boisset. Celui-ci ne s'est d'ailleurs pas gêné pour pousser avec insistance sur les éléments de l'intrigue afin de frapper les esprits des spectateurs sur le caractère néfaste des jeux télévisés. La description futuriste de ce film d'anticipation est suffisamment convaincante, bien qu'il y ait des éléments moins plausibles, destinés surtout au mouvement de l'action et du suspense. La caricature du cynisme exacerbé des responsables de la télévision, guidés beaucoup plus par des tendances démagogiques que des sentiments humains, risque d'apparaître ici trop appuyé pour être crédible aux yeux de certains, mais elle demeure pertinente et convaincante. C'est que le film ne manque pas de punch dans ses effets bien dosés et dans la mise au point du sujet, bien que Boisset aurait pu aller encore plus loin de ce côté-là. Un jeune Gérard Lanvin met beaucoup d'impact dans son rôle de proie et il est assez bien entouré par de bons partenaires dans des personnages plus unidimensionnels. Le film est plus réussi en tout cas que "THE RUNNING MAN" avec sieur Arnold, qui s'avère d'ailleurs presque un plagiat de cette version de Boisset. À voir donc.
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Sujet: Re: Yves Boisset Mer 8 Sep à 19:22
Stelvio (ClubDesMontsres.fr) a écrit:
CRAN D'ARRÊT aka IL CASO "VENERE PRIVATA" aka SAFETY CATCH - Yves Boisset avec Bruno Crémer, Renaud Verley, Marianne Comtell, Mario Adorf (et une apparition d'Agostina Belli), 1970, France/Italie, 1h27
Duca Lamberti (Bruno Crémer) est un ancien médecin, radié de l'Ordre pour avoir pratiqué l'euthanasie ; il est appelé par l'ingénieur Auseri pour essayer de sortir son fils David (Renaud Verley) d'une dépression nerveuse dont il souffre depuis une année, pendant laquelle il n'a fait que boire et courir en voiture. Dans un petit château hors de Milan, Duca découvre que David se sent responsable de la mort d'Alberta, jeune femme qu'il avait refusé d'aider il y a justement un an. Il a encore avec lui son sac à main fermé. Une fois celui-ci ouvert, Duca découvre une pellicule qui n'a pas encore été développée. Avec l'aide de David et de Livia (Marianne Comtell), une amie d'Alberta, il commence à enquêter sur les raisons du suicide d' Alberta. Mais s'agit-il vraiment d'un suicide ?
Avant de se lancer dans des oeuvres au propos ambitieux, Yves Boisset s'est "fait la main" en tournant quelques films de genre : un COPLAN, puis ce CRAN D'ARRÊT, adaptation d'un roman policier de Giorgio Scerbanenco (1911-1969), sorte de Georges Simenon italien, décédé prématurément. Boisset ne fut d'ailleurs pas le seul cinéaste séduit par ses polars nerveux et réalistes : Duccio Tessari (LA MORT REMONTE A HIER SOIR) et surtout Fernando Di Leo (LA JEUNESSE DU MASSACRE et MILAN CALIBRE 9) trouvèrent en ces bouquins une pâte scénaristique à leur convenance. Mais revenons à CRAN D'ARRÊT : le film commence comme un giallo. La caméra suit une superbe jeune fille (Rafaella Carrà, future chanteuse de variétés à succès), qui semble aller à un rendez-vous. La beauté pénètre dans un immeuble bourgeois, un mystérieux homme lui demande de se déshabiller pour la photographier. Et... ça saigne !
A partir de ce prologue va se développer toute l'enquête. Yves Boisset étale tout son savoir-faire dans le choix des angles de prise de vue et des mouvements d'appareil. La partition "morriconienne" de Michel Magne (FANTOMAS) s'intègre avec brio. Quant aux personnages, ils sont aussi portés sur l'action que sur l'introspection. Comme dans l'excellent roman de Scerbanenco (disponible en édition de poche française chez 10/18 sous le titre "Vénus Privée"), le détective Lamberti trouve dans la dépression du jeune homme riche un écho de son propre désarroi, en même temps qu'une occasion de relativiser les choses. Bon, n'allez pas croire qu'il s'agit d'un mélo existentiel. Nous avons affaire à un excellent polar de série B, une bande mineure mais jouissive, avec poursuites, bastons et courses contre la montre. A ne pas négliger, même si UN CONDÉ (retiré des écrans par la censure pompidolienne en raison de la virulence de son propos sur les méthodes des flics) ou l'explosif SAUT DE L'ANGE, les deux films suivants de Boisset, sont certainement un peu plus marquants...
Pas plus d'info car j'ai du me taper le film en Italien sous titré anglais, c'est donc plutôt compliqué d'en capter les subtilités...
Dernière édition par zbn le Mar 5 Oct à 10:40, édité 1 fois
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Sujet: Re: Yves Boisset Ven 24 Sep à 17:48
Petit retour sur Le Saut De l'Ange (1971) Je me suis rematé le film, et j'avais oublié à quel point ce film est violent, que ce soit par ses scènes d'action ou par les propos tenues à l'égare des institutions et des politiques !! Jean Yanne, est exellent, il reste très froid jusqu'aux moments de passer à l'action, à l'image de la scène avec le cobra. Voila des captures d'écran du film, bon, je ne vous dévoile pas les grosses scènes d'action, mais voila qq éléments d'arrière plan plus que valable...
Scène d'ouverture du film, avec qq tags plutôt classe...
Petite visite au commissariat de police........... Maréchal, Nous Voila ! Hahaha j'étais sur le cul quand j'ai vue ça, j'aimerai vraiment avoir l'opinion de Boisset à ce sujet...
Retour au commissariat de police, cherchez l'erreur....
Mitraillage d'un prévenue dans une ruelle, par un CRS à qui la présence d'enfants en train de jouer ne pose aucun problème !
Matraquage, par les membres du SAC, d'anarchistes qui peignent des croix gammées sur les affiches du candidat de droite. Dailleurs un des miliciens s'écrit: "tu vas voir si on est des fachos, espèce de sale juif !" (cette réplique dans son contexte est sublime hahahahahaha)
Le promoteur immobilier qui va jusqu'à élever chez lui des vautours...... Surréaliste et puissant !
tosmash Habitué
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Sujet: Re: Yves Boisset Ven 24 Sep à 18:28
a la place du film mainstream sur l'algerie qui sort en ce moment avec la bouze , je vais plus chercher a trouver celui d'yves boisset...
t'as pas un line pour dl ça ?
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Sujet: Re: Yves Boisset Ven 24 Sep à 18:54
tosmash a écrit:
a la place du film mainstream sur l'algerie qui sort en ce moment avec la bouze , je vais plus chercher a trouver celui d'yves boisset...
t'as pas un line pour dl ça ?
Bien dit négro ! Désolé je ne peut pas t'aider sur ce coup la, j'ai choppé le film, mais sur la mule, tu trouveras peut etre également un torrent... J'ai trouvé le film trés bon, encore une fois...
tosmash Habitué
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Sujet: Re: Yves Boisset Ven 24 Sep à 23:27
si jamais je trouve nul part tu pourras me les ripper en vhs ?
NoiseButcher Habitué
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Sujet: Re: Yves Boisset Sam 25 Sep à 10:30
Tiens j'fais me lancer aussi dans la rechercher de ce film, il a l'air plus que pas mal
Invité Invité
Sujet: Re: Yves Boisset Sam 25 Sep à 11:32
@ Tosmash: Te les riper en VHS ???
@ BlackBeast: Le Saut De l'Ange, je l'ai malheureusement trouvé nulle part en divx Du coup j'avais passé commande sur amazon, tu dois le trouver à moin de 10$
tosmash Habitué
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